jeudi 5 février 2015

Faire une fenêtre


Avant tout il faut choisir le style de fenêtre qui va avec l'architecture de votre maison.
Voici des exemples pour la France selon les époques et la fenêtre à guillotine anglaise 

modèle réalisé
Fournitures :
-Touillettes à café en bois
- Blisters transparents
- Fil de fer ou de laiton 
et pour réaliser soit une espagnolette, soit une crémone :
des agrafes de couturière/des perles ovales/ des vis rondes dorées
- colle et peintures ou cire
Bien entendu vous pouvez vous procurer cela dans les magasins spécialisés.



Selon le modèle choisi le cadre et les petits bois sont plus ou moins épais. Faire un plan à l'échelle.

J'ai réalisé des fenêtres à menaux avec espagnolette.


Une fois le trou percé dans la façade
Couper un morceau de blister de cette taille.

Faites le détail des bois à découper et taillez le double.
Le blister sera pris en sandwich entre deux bois (recto-verso). 
Là, j'ai coupé les touillettes en deux dans le sens de la longueur pour que ce soit très fin. (Il faudrait avoir un shopper pour un travail parfait. Je l'ai fait avec une pince coupante à plateau, mais la coupure est un peu écrasée. Avec une boite à onglets, c'est fastidieux) Veillez à ce que les morceaux soient rigoureusement égaux. C'est le plus difficile.

Peindre ou teinter les petits bois avant de les coller. Les présenter et faire attention que les deux côtés correspondent bien et soient bien en face.

Pour la fermeture un morceau de fil de fer collé et retenu par des attaches découpées dans la boite de soda. La poignée pour l'espagnolette est une agrafe et une perle ovale pour une crémone. Les tout petits boutons sont des vis à tête ronde coupées. 

Mettre en place dans la façade.

J'ai choisi de coller les fénêtres (à cause de la poussière) mais il est possible de les faire ouvrir soit avec des mini charnières, soit en les montant sur pivot avec deux épingles de couture.




mercredi 22 octobre 2014

Visite de chantier


Le croquis initial a été modifié. Pour faire passer en hauteur, dans le grenier, la chambre des enfants, celle de la domestique et un cabinet de toilette, le toit est devenu un toit à la Mansard. Il manque les lucarnes, les cheminées et le décor du toit.



Les sols, les peintures et les coins inaccessibles ont été bien avancés, avant de monter l’étage du dessus pour plus de facilité. 

*

Aujourd'hui la visite de chantier est pour les menuisiers et les peintres. Il leur faut finir les sols, poser les plinthes et les décors de plafond. Faire le foyer des cheminées, les raccords des enduits et de peinture. L'électricien passera après, mais tous les fils sont déjà en place.

A l'intérieur, l'entrée est plus ample, les escaliers tournent et n'aboutissent plus sur un mur. Des fenêtres ont été rajoutées.



Les escaliers avec le départ sur la droite de l'escalier des combles (photo ci-dessous à droite)
Un second escalier extérieur, dans une tour, partira au fond du mi-étage (ci-dessus) et arrivera au fond (photo ci-dessous à droite)


Au rez-de-chaussée la cuisine et en face la salle à manger. 



Dans la salle à manger, face à la porte, il y aura à droite, une porte-fenêtre qui mènera au jardin d'hiver.
Au premier étage le salon et en face le bureau en pleine pose de parquet.





Au second la salle de bains et la chambre des parents (non photographiée)


Enfin dans les combles, le cabinet de toilette des enfants dont on vient de finir les meubles pour les installer avant de terminer le toit. 


Il y a encore beaucoup de travail avant de mettre les meubles qui sont encore au garde-meuble. A quand l'emménagement ?


mardi 21 octobre 2014

Premiers émois...


Depuis toute petite les maisons de poupées me fascinèrent.
Les deux premières avec lesquelles j’ai joué me furent prêtées, mais j’en ai encore un souvenir très exact et gourmand, particulièrement la seconde, celle de ma grand-mère avec des meubles suisses peints de fleurs et de cœurs.  Elles ne m’appartenaient pas et d’autres petites mains les détruisirent. J’étais trop petite pour les sauver.


1948

A force d’en parler encore et encore, en 1952, à une époque où on ne trouvait que peu de jouets, mon père m’en construisit une pendant les grandes vacances. Avec l’aide de maman, je l’ai meublée pendant les trois mois été.


C’était un jouet, pas une miniature (peut-être au 1/18ème). J’avais demandé qu’elle s’ouvre par le toit car malhabile : je faisais tomber tout ce qui était devant en allant chercher au fond.

Les pièces s’éclairaient séparément avec une pile.
Les meubles s’achetaient chez le boulanger ou le droguiste.

J'ai toujours réclamé une chambre et une salle de bain, car l'escalier ne menait à rien ! 

Autour, un peu de gazon avec des fleurs et des buis de chaque côté de la porte. Tout a disparu.


Elle est abîmée et souvent recollée. 

Elle a longtemps eu toute mon attention. Puis, études, travail, famille la reléguèrent dans un placard, mais je l’aime toujours.

La découverte dans les musées anglais et allemands des maisons de poupées des XVIIème et XVIIIème siècles raviva ma passion. 



Je me laissais séduire par des petits meubles et des matières premières au cours de voyages et de « chines ». J'accumulais dans des boîtes à chaussures


La première maison de poupées Delprado me permit à peu de frais de les installer sans pour autant me satisfaire pleinement.

J'adoptais le 1/12ème et commençais à voir les difficultés de taille avec les meubles achetés. Par deux fois je la transformais et l’agrandissais.  

Au cours de nombreux déménagements elle se disloqua et fut vaincue définitivement par une inondation.

Il y a un an, je tombais sur le site de Léa Frisoni et particulièrement sur sa Villa des Roses où elle explique les transformations et le shabby. Elle me donna le déclic pour tout recommencer, modifier encore et camoufler.

Je souhaite une vieille maison XVIIIème, mais habitée de nos jours, avec des meubles hérités de toutes les époques. Finie, elle aura neuf pièces, plus un jardin d’hiver et un second escalier « de service », car actuellement on est obligé de passer par le salon pour atteindre les chambres.


C'est mon premier blog, mon premier article : j'ai eu beaucoup de mal et ne suis pas très contente de la mise en page. Pardonnez aussi cette auto-commémoration. Bientôt je vous présenterai mon travail.